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Amour, patience et paroles positives


Nous sommes constitués environ d’entre 50 à 65% d’eau ; cette portion s’élève respectivement à 70% et 90% pour un enfant et un embryon. Les mots positifs ont un impact sur les cristaux d’eau créant des belles et harmonieuses formes comme le montre la découverte du chercheur Masaru Emoto, Titulaire d’un Doctorat de l’Université de Yokohama en Médecine Alternative. On peut donc imaginer l’impact de nos paroles notamment sur le développement du cerveau ; ceci devrait nous faire réfléchir sur la façon dont nous devons vivre. Les enfants sont notre futur et nous devons prendre soin d’eux, les aimer, les écouter, les accompagner et les aider. En négligeant les premières années de la vie d’un enfant, nous essayons de bâtir un mur sans les premières rangées de pierres. Le futur se construit chaque jour.


En nous posant des questions sur l’éducation, la maternité et le futur du notre enfant, nous sommes sur le bon chemin et même si nous commettrons des erreurs, elle seront certainement de moindre importance que celles commises par des parents dogmatiques. Nous pouvons ignorer beaucoup d’information au sujet de l’éducation de l’enfant, mais nous ne nous tromperons jamais si nous élevons notre petit avec amour et patience. Un enfant doit vivre dans une ambiance aimante et tranquille, ainsi de cette façon il aura pleinement envie de s’épanouir et de s’ouvrir vers l’apprentissage et la connaissance.


Chaque enfant naît avec son propre potentiel intellectuel, mais le développement de ces capacités dépend de l’accompagnement et du soutien de ses parents. Dès la naissance nous pouvons aider notre enfant à découvrir le monde qui l’entoure et qui lui propose tant de possibilités et de chemins différents.


Quand la caresse remplace la gifle, le rire – les insultes, la voix douce – les cris, vous pourrez voir le sourire d’une âme innocente.


Si vous voulez cueillir les fruits bien mûrs un jour, il faudra commencer à arroser les pousses dès la conception.


Dr GUEGUEN nous explique dans son livre Pour une enfance heureuse, 2014, l’importance du comportement parental durant la grossesse et pendant les premiers deux ans. Cette période laisse ses marques sur l’enfant et joue sur son avenir sentimental et comportemental. Pour cela il est primordial d’aimer notre enfant, de répondre à ces besoins, de le chérir.


Un enfant demande beaucoup d’attention, de soins et de temps. Les enfants désirés et venus dans la famille au moment où ils ont été voulus, bénéficient de plus d’attention de la part de leurs parents que quand ils n’ont pas été conçus au « bon moment ». Un couple qui ressent le besoin et se sent prêt d’avoir un enfant, se consacre pleinement et sans regret à son bébé.


En grandissant nous oublions que nous étions tous des bébés et que le chemin d’évolution est long. Il y a beaucoup de parents qui demandent à leurs enfant de « sauter » les premières années et de se comporter et de réfléchir comme « des grands ». Mais cela est impossible et ces erreurs laisseront des cicatrices sur leur personnalité dans le futur.


Un enfant aimé, chéri et caressé sera ouvert vers le monde, l’apprentissage et aura des rapports relationnels plus sains. Au contraire, un enfant qui a subi des agressions verbales ou physiques, des cris, des punitions, des humiliations, se renfermera dans son intérieur faussement sécurisant, sera timide, aura peur de s’ouvrir vers les autres, car pour lui il ne serait pas « à la hauteur ».


L’enfant apprend quand il est en bonne condition, et pour être en bonne condition cela dépend des adultes. Pour certains un enfant se sent bien quand il est bien nourri, habillé et propre – ce sont bien sûr les conditions de base et même vitaux, mais il ne faut pas oublier la nourriture spirituelle et ce qui n’est pas visible – l’amour.


L’enfant n’est pas notre propriété et nous devons l’accepter comme une personne à part entière que nous devons accompagner durant ses premières années et à l’adolescence pour qu’il continue son chemin pleinement.


Chercher à éviter de commettre les mêmes erreurs que nos parents ne nos prémunira pas de faire de mauvais choix, mais cette attitude de recul et de prise de conscience nous permettra à coup sûr de nous engager dans une démarche vertueuse.


On dit d’une femme qui donne la vie qu’elle devient « mère », cette conclusion se limite à ce constat physique ; ce point de vue est partiel car on devient totalement mère en élevant notre enfant. Beaucoup de mères adoptives sont d’ailleurs « mères » alors que certaines « mères » biologiques se limitent à être génitrices.


Un enfant demande une vrai attention, un amour véritable et une disponibilité élargie. Nous n’avons pas le droit de le priver de notre présence, si nous ne sommes pas irremplaçables dans le milieu professionnel, nous sommes irremplaçables au poste de parent. Être parent ne doit pas être vu comme un sacrifice car ce n’en est pas un ; c’est plutôt un vrai partage et échange d’amour, de soins et de joie. Vouloir être un « bon parent », c’est un long chemin mais semé de récompenses que nous débutons.


Milla DI GREGORIO

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